Près de 360 personnes (laïcs, prêtres, religieux ou diacres) se sont réunies à Lourdes, du 13 au 16 novembre, lors des Assises de la pastorale de la santé, venant des équipes diocésaines de la pastorale santé de 89 diocèses. Dans la plupart des diocèses, ces équipes favorisent le travail commun des délégués, des responsables des aumôneries hospitalières, des responsables du Service évangélique des malades (SEM) et des responsables de la pastorale des personnes handicapées.
Trois membres de l’équipe de la pastorale de la santé diocésaine ont participé à l’évènement : Marie-Noëlle Mary, déléguée diocésaine, le père Vincent Bocher, prêtre accompagnateur, et sœur Eliane Loiseau, membre du bureau du service diocésain de la pastorale de la santé.
La première journée était consacrée à la dynamique de la mission reçue, avec une intervention du théologien Christophe Théobald. La deuxième journée portait quant à elle sur les mutations sociétales en cours dans le monde de la santé et sur la nécessité pour l’Église de s’y adapter, en particulier dans le passage au domicile qui devient lieu de soins. De nombreuses tables rondes et carrefours avaient lieu l’après-midi.
Mary-Noëlle Mary, père Vincent Bocher et sœur Eliane Loiseau retiennent de ces Assises plusieurs éléments essentiels pour leur mission diocésaine : « Christophe Théobald nous a rappelé que notre première mission est d’avoir cette relation avec les autres et que « personne n’est propriétaire de sa mission ». Il a insisté sur la sacramentalité de la visite et l’importance à la fois d’être envoyé, à plusieurs, (on ne représente pas l’Evangile seul, et la nécessité de l’équipe et du retour sur ce qui est vécu à travers la relecture. Christophe Théobald s’est beaucoup appuyé sur l’envoi des disciples dans l’évangile de Luc 10.
Le philosophe Marc Grassin, a davantage décrit la société « liquide » dans lequel nous vivons, où nous sommes attendus sur des compétences, une valeur ajoutée démontrable.
Nous avons été mis en garde sur le fait de ne pas trop morceler la pastorale de la santé en branches différentes et autonomes car faire le lien au sein du diocèse est très important.
Cela nous a confortés dans la façon de vivre notre mission en étant à la fois humble et audacieux. Ces interventions nous ont aussi rappelé d’être « présence d’Eglise » à la suite du Christ Jésus, seuls et en équipe.
Pour finir, nous avons tissé des liens entre diocèses et avec la pastorale de la santé nationale. Nous avons aussi fêté les 70 ans de la revue « AH » qui accompagnait la réflexion et la formation des équipes d’aumôneries et devient « Pastorale santé » pour rejoindre tous les acteurs de la pastorale santé. »