- A quoi tient la réussite ou l’échec du projet européen ?
- A la cohésion entre ses Etats membres, tiraillés entre solidarité et compétition ?
- A la défense des intérêts géostratégiques d’un continent certes en paix mais entouré de puissances – Russie, Chine, Amérique – en lutte pour l’hégémonie mondiale ?
- Au bonheur de ses peuples indécis entre recouvrer la souveraineté nationale au prix s’il le faut d’une sortie fracassante de l’Union, et y demeurer « faute de mieux » ?
Ces interrogations agitent les décideurs politiques, les milieux économiques et les citoyens que nous sommes, confrontés à l’épreuve de vérité que constituent les élections du parlement européen du 26 mai 2019, véritable occasion – pas pour la première fois, certes, mais peut-être pour la première fois avec une telle intensité – pour les peuples européens de s’exprimer sur « quelle Europe », ils veulent pour eux-mêmes et leurs enfants.
Pour éclairer ce choix, pour confronter les options ouvertes, pour essayer d’évaluer les conséquences d’un vote plutôt « pour » ou plutôt « contre », Pax Christi a lancé la réflexion. Elle l’a fait en créant en son sein une « commission Europe » censée alimenter le débat et diffuser des informations sur l’état de l’Union. Elle a ouvert une plateforme de dialogue et confrontation pour les mouvements nationaux et régionaux Pax Christi en Europe, lieu virtuel de partage d’idées et positions communes sur l’Europe. Et finalement en donnant à son colloque annuel du 23 mars le thème : 2019, quelles missions pour l’Europe ?
Alfonso Zardi (en poste au Conseil de l'Europe)