Neuvaine - 2e jour

Deuxième jour

9 septembre

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen
« Heureuse es-tu sainte Mère De Dieu,
Bénie entre toutes les femmes,
Car le Seigneur, Roi de l’univers,
est saisie par la beauté De son humble servante. »

Chant

Tu as porté celui qui porte tout chant de l’Emmanuel
Tu as porté celui qui porte tout,
Notre Sauveur en ton sein a pris chair.
Porte du Ciel, Reine de l´univers,
Ô Marie, nous te saluons !

Par amour, ton Dieu t’a choisie,
Vierge bénie.
Ton Seigneur exulte pour toi,
Tu es sa joie !

Tu accueilles, servante de Dieu,
L’ange des Cieux.
La promesse en toi s’accomplit :
Tu as dit ‘ oui ‘ !

L’Esprit Saint est venu sur toi,
Élue du Roi.
Tu nous donnes l’Emmanuel,
Ève nouvelle !

Prière

Tu as voulu, Seigneur, qu’à l’annonce de l’ange,
Ton Verbe prit chair dans le sein de la Vierge Marie ;
Puisque nous la croyons vraiment Mère de Dieu,
Donne-nous de trouver secours dans sa prière auprès de toi.
Par Jésus Christ, Notre Seigneur. Amen

La Parole de Dieu est une lumière sur notre vie et une nourriture pour la route. Que l’Esprit du Seigneur ouvre nos cœurs et nous aide à l’accueillir pour qu’elle porte en nous du bon fruit.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1, 26-38)

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or de trouver dans leurs détresses voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Méditation

Il est une annonce qui devrait « faire la une » de tous les médias : « Marie, mère du Sauveur Jésus ». Avec Marie, Dieu tient sa promesse. Il vient parmi les hommes et se révèle à nous. Il se fait l’un de nous ; petit enfant parmi les petits enfants, jeune parmi les jeunes, homme parmi les hommes, dans notre histoire. L’annonce et le mystère de cette venue n’arrêtent pas Marie. D’abord elle est troublée, elle pose des questions. Puis, elle accueille la Parole de Dieu et lui dit : « oui ». Face à ces annonces de l’Ange, la réponse de la Vierge est d’une simplicité extraordinaire ! On a là un bel exemple de confiance totale en Dieu. Marie répond tout simplement : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Le mot « servante » ne doit pas être compris comme « esclave », elle est librement disponible au projet de Dieu. Dieu ne force pas la main de Marie, Il lui laisse la liberté de répondre avec confiance. Ainsi, l’important est d’accueillir celui qui s’annonce : Jésus, Fils de Dieu, avec nous pour toujours.
Nous ne sommes pas Marie de Nazareth, bien sûr, pourtant ce récit de l’Annonciation nous invite à prendre exemple dans la confiance et dans le « oui » de Marie à la volonté de Dieu. Il nous appelle également à nous raccrocher à la figure de l’ange qui a veillé sur notre naissance où un message nous est adressé : chacun, chacune est une « bonne nouvelle ». Alors, avec confiance, sans aucune crainte, suivons Jésus qui est pour nous la plus belle des « bonnes nouvelles » ! Un Sauveur veut naître dans notre vie… et le fait par Marie. Comme Marie, préparons notre cœur à laisser Jésus prendre toute sa place dans notre vie !

Selon les besoins, nous pouvons dire l’une ou l’autre de ces deux prières, nous pouvons les reprendre les autres jours de la neuvaine.

Pour un(e) malade ou quelqu’un en détresse
Père plein de Tendresse,
Dieu de qui vient tout réconfort,
Tu veilles avec une bonté sans borne sur tes créatures et tu donnes le salut de l’âme et du corps ; arrache à la maladie (ou à la détresse…) notre frère N., Pour qu’il te serve dans la justice et la sainteté
Et ne cesse de rendre grâce à ta miséricorde.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen.

Pour un(e) défunt
Dieu notre Père,
C’est toi qui nous a donné la vie, C’est toi qui la redonneras à nos corps mortels. Tu n’es pas loin de ceux qui t’invoquent, et tu es accueillant aux pécheurs que nous sommes. Vois notre peine, entends notre prière pour nos défunts (N.) ;
Affranchis-les de la mort et donne-leur de goûter, en compagnie de tous les saints, La douceur de ton paradis, par Jésus le Christ, notre Seigneur.

Temps de silence

Prière 

(Chrysippe de Jérusalem, moine palestinien, Ve siècle)

Je te salue, pleine de grâce,
Toi dont le sein est plus vaste que le ciel,
Puisqu’il a abrité
Celui que les cieux ne peuvent contenir.
Je te salue, source de lumière qui éclaire le monde ;
Je te salue, soleil éclatant,
Qui est levé et qui ne se couche jamais.
Je te salue, toi qui porte l’auteur de la vie.

Chant

Notre-Dame des Anges

Notre Père

Bénédiction

Que le Seigneur nous bénisse et nous garde !
Que le Seigneur tourne vers nous son visage,
Et qu’il nous apporte la paix et la guérison.
Tous : Béni sois Dieu, maintenant et toujours.