Sixième jour
13 septembre
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous te saluons, Vierge Marie, espérance des croyants ;
Tu viens en aide à ceux qui désespèrent,
Tu accueilles tous ceux et celles
Qui cherchent refuge en toi.
Chant
Aux noces de Cana (Artaud/ADF-Musique)
Faites tout ce qu’il vous dira,
Un vin nouveau,
Une nouvelle alliance,
Aux noces de Cana.
Gardons toute confiance Dieu peut nous relever
Il donne en abondance
Et prend nos pauvretés
Il remplit nos jarres
D’un vin si bon
Il vient dans notre histoire
Nous donner son pardon.
Marie était présente
Au début, à la fin
À la fois la servante
Et la reine des saints
Elle peut tout confier À notre Seigneur
Elle saura lui parler Tout droit au cœur.
La Parole de Dieu est une lumière sur notre vie et une nourriture pour la route. Que l’Esprit du Seigneur ouvre nos cœurs et nous aide à l’accueillir pour qu’elle porte en nous du bon fruit.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 1-11)
Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient :
« Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
Méditation
« Vivent les mariés, … vive la mariée… ! » c’est un moment de fête qui nous est raconté dans ce passage de l’Evangile de Jean qui nous est proposé !… Mais ; que retenons-nous de cette histoire qui se déroule à Cana lors d’un repas de mariage ? Nous retenons souvent de ce récit ; le vin aussi bon ou bien meilleur à la fin qu’au début, … mais : où se trouve la mariée ! Et devinez quoi ; nous n’en parlons pas du tout. C’est que ce texte n’est pas seulement l’histoire d’un mariage comme à l’époque entre un homme et une femme, avec quelques péripéties gastronomiques il est vrai, mais ce récit se révèle aussi comme une parabole des noces de Dieu avec l’humanité.
Dans ce récit, regardons alors la douce place de Marie qui veille et qui interpelle : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Aujourd’hui encore, nous avons besoin de veilleurs qui savent discerner dans les brumes du quotidien des appels, oui les appels que « la rumeur ambiante » et « la pollution sonore » de tous ordres nous empêchent de percevoir. Prenons donc exemple : quelle qualité d’écoute et quelle délicatesse chez cette femme, mère de Jésus : Marie. « Ils n’ont plus de vin ! », dit-elle.
Pour que notre terre tourne juste, il faut que chacun apporte le meilleur de lui-même… comme cette attention de Marie : « ils n’ont plus de vin ! » et « Faites tout ce qu’Il vous dira »… ‘Ils n’ont plus de joie de vivre… ils ont besoin de la Parole qui fait vivre’… laissons-nous interpeller par cette Parole de Dieu qui nous fera agir et faire des choix de vie ! Que ces paroles qui révèlent l’attention et la bienveillance de Marie fassent de nous et à son exemple ; des artisans de ce monde nouveau qui n’est rien d’autre que le Royaume de Dieu. Déjà là… et pas encore totalement. C’est l’appel de ce passage d’Evangile en ce « jour ordinaire », jour ordinaire que nous avons « à rendre extra », en acte et en vérité… avec ce que nous sommes, reconnaissant Dieu qui nous accompagne et se révèle alors !
Temps de silence
Prière de délivrance :
Psaume 90, 1-6.8-16
Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
Et repose à l’ombre du Puissant,
Je dis au Seigneur : « Mon refuge,
Mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
C’est lui qui te sauve des filets du chasseur
Et de la peste maléfique ;
Il te couvre et te protège.
Tu trouves sous son aile un refuge :
Sa fidélité est une armure, un bouclier.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
Ni la flèche qui vole au grand jour,
Ni la peste qui rôde dans le noir,
Ni le fléau qui frappe à midi.
Il suffit que tu ouvres les yeux,
Tu verras le salaire du méchant.
Oui, le Seigneur est ton refuge ;
Tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
Le malheur ne pourra te toucher,
Ni le danger, approcher de ta demeure :
Il donne mission à ses anges
De te garder sur tous tes chemins.
Ils te porteront sur leurs mains
Pour que ton pied ne heurte les pierres ;
Tu marcheras sur la vipère et le scorpion,
Tu écraseras le lion et le Dragon.
« Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
Je le défends, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
Je suis avec lui dans son épreuve.
« Je veux le libérer, le glorifier ;
De longs jours, je veux le rassasier,
Et je ferai qu’il voie mon salut. »
Chant
Notre-Dame des Anges
Notre Père
Bénédiction
Que le Seigneur nous bénisse et nous garde !
Que le Seigneur tourne vers nous son visage,
Et qu’il nous apporte la paix et la guérison.
Tous : Béni sois Dieu, maintenant et toujours.